A l’escita
21H - COUVENT SAINT-FRANÇOIS
Joute verbale entre des êtres qui « incarnent » les restes de leur apparence après la mort, encore vivants et pourtant morts, A l’escita donne une représentation ultime du « douloureux spectacle de la chute du masque ».
Œuvre méta-théâtrale, elle interroge l’illusion et s’amuse de la théâtralité de l’existence, affirme avec humour qu’il y a du théâtre en tout : le spectacle est vivant, la vie est un spectacle. On entre en scène... et on en sort indubitablement.
Les morts sont physiquement présents en Corse, comme partout en Méditerranée. Ils habitent les villages, avec ces chapelles au milieu des vivants, sur les terrains familiaux, accolées aux maisons. Ils seraient l’origine du nationalisme, du sentiment d’appartenance à une terre.
Dates
Le théâtre Neneka
Le théâtre de NéNéKa que dirige François Orsoni place la parole au centre de tout. La parole écrite tout d’abord, celle de Pirandello, de Pasolini, de Brecht, de Büchner… Une parole qui dénonce l’ordre établi, les faux-semblants, qui libère et qui est source de réflexion. Une parole incarnée aussi. Sur scène, pas d’effets spéciaux, pas d’esbroufe, une scénographie toujours soignée et au service du texte, des comédiens qui font se rencontrer des savoir-faire, des corps qui disent, qui rendent le texte intelligible.
Distribution
Texte: Luigi Pirandello
Traduction: Ghjuvansantu Plasenzotti
Mise en scène: François Orsoni
Scénographie: Elie Cristiani
Création sonore: Valentin Chancelle
Costumes: Pascal Saint-André dit La Bourette